Pour l’estime de soi, ce qui est le plus favorable, « c’est d’être – ou se sentir – aimé, plus encore que d’être – ou se croire – dominant. Ainsi, les nourritures relationnelles de l’estime de soi (être apprécié) pèsent sans doute plus lourd que les nourritures matérielles (être performant) », déclare Christophe André, médecin psychiatre.

Le regard des autres est un facteur important dans l’évaluation de soi, « reflet du sentiment de popularité et d’approbation par autrui ». Si autrui approuve notre comportement ou le rejette, notre estime de soi s’en trouve affectée. C’est pourquoi nous avons besoin d’être valorisé, que l’on soit enfant ou adulte.

Ainsi, notre estime de soi influence nos capacités d’adaptation à l’environnement : des événements traumatiques tels que la perte d’un emploi affaiblissent notre estime de soi en diminuant notre capacité de contrôle.

Finalement, l’estime de soi permet le respect de soi : se faire confiance, s’engager dans l’action, tout en respectant ses limites.

« Véritable système immunitaire du psychisme », l’estime de soi favorise notre bien-être émotionnel et permet à l’individu de se relever plus facilement des épreuves et de l’adversité.

C’est pourquoi, lorsque l’estime de soi a été mise à mal, il faut la reconstruire, capitaliser sur les événements positifs de la vie, comprendre ce qui nous appartient et ce qui n’est pas de notre ressort.

Se sentir aimable est un premier pas vers la reconquête de l’estime de soi, accepter de n’être pas parfait en est un deuxième.

Donner, faire plaisir, accepter les cadeaux de la vie, saisir les mains qui se tendent vers nous, voici d’autres voies pour retrouver l’estime de soi.