Le « care »
On parle beaucoup aujourd’hui de cette nouvelle philosophie qu’il s’agisse de bientraitance des personnes âgées, de management bienveillant, de politique éducative bienveillante, de relations bienveillantes, personnel hospitalier bienveillant,…
Le care : un travail invisible
C’est d’abord et avant tout un travail. P Molinier, psychologue, explique que prendre soin de l’autre « même si ce n’est pas penser à l’autre, se soucier de lui de façon intellectuelle ou même affective, ce n’est même pas nécessairement l’aimer, du moins en première intention, c’est faire quelque chose, c’est produire un certain travail qui participe directement du maintien ou de la préservation de la vie de l’autre ».
Ce travail invisible doit être valorisé, que ce soit chez les soignants ou dans les autres sphères professionnelles car ce sont les humains qui débloquent les situations et règlent les difficultés et non les procédures.
Le caregiver : donneur de soins
Dans la théorie de l’attachement, on retrouve ce terme. La figure d’attachement répond aux besoins de l’enfant qui a non seulement besoin de nourriture mais surtout de sécurité affective.
Le management bienveillant
Il fait de plus en plus son apparition dans les entreprises, la compétition restant l’obstacle majeur à la sollicitude et au soutien, pourtant premier remède au burnout.
Le questionnement moral et le concept de justice
Le care est également le sujet majeur autour des phénomènes de dépendance et de vulnérabilité. On assiste de plus en plus aujourd’hui à l’émergence d’une société inclusive, d’un management inclusif. « Le défi de la reconnaissance du care est dès lors politique, puisque le reconnaître c’est admettre sa nécessité et donner les conditions de son accomplissement adéquat ». (Ouvrage : Reconnaître le care, Un enjeu pour les pratiques professionnelles, M. Modak, J-M. Bonvin ).
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